Refuge d’animaux aux portes de l’Amazonie
- Ecoroots Team
- 22 mars 2019
- 4 min de lecture
(English below)
Nous arrivons à Iquitos, au nord du Pérou, le 14 mars. Nous sommes aux portes d’entrée de l’Amazonie. Nous savons que de nombreux animaux vivent dans la forêt amazonienne mais aussi, malheureusement, que du trafic d’animaux exotiques a lieu dans la région. Nous prenons connaissance d’un refuge, accessible seulement en bateau. Nous décidons de nous y rendre le lendemain.
Alicia, la gérante du refuge Serpentario, nous accueille. Le refuge est à une quarantaine de minutes en bateau d’Iquitos, au bord de l’eau, sur pilotis. Un local nous y emmène en pirogue. Alicia nous explique dans un premier temps qu’ici tous les animaux sont des animaux interceptés par la police. Le refuge est reconnu par le gouvernement, qui lutte contre le braconnage très fréquent au Pérou. Les animaux sont recueillis par le refuge, soignés et nourris. Certains animaux sont dans le refuge depuis des années, d’autres arrivent seulement, certains en bonne santé, d’autres non. Le refuge n’est pas très grand, faute de moyens.

Nous aurons le droit de voir au plus près certains animaux et de les nourrir, mais pas la totalité des animaux par soucis de sécurité. Nous voyons en premier lieu des singes laineux, il s’agit de singes de taille moyenne, bruns, très gentils et affectueux. Ils viennent de suite se poser sur nous. Nous leurs donnons un peu de fruits, dans des sachets en plastique pour plus d’hygiène. Ils les prennent avec plaisir et avec leurs mains détachent le sachet pour attraper les fruits. Nous les voyons même partager entre eux. Nous sommes surpris de leur intelligence et de leur agilité. Ils sont nombreux. Alicia nous explique qu’il s’agit de l’espèce la plus importante dans le refuge.
Nous allons un peu plus loin et découvrons des singes, plus petits et plus fragiles, des mono arana. Nous ne pourrons pas les nourrir ni les prendre sur nous, pour leur protection. C’est le même scénario pour les perroquets et toucans. Ils ont des couleurs magnifiques. Il n’y en a que deux au refuge étant une espèce plus rare et plus difficile à capturer par les braconniers. Nous profitons néanmoins de pouvoir les observer de près.
Alicia nous montre ensuite deux tortues qui vivent dans le fleuve. L’une d’elle est blessée à la patte mais en voie de guérison. Au refuge, en plus d’Alicia, quelques locaux prennent soin des animaux. Ils n’ont que peu de matériel mais font avec les moyens du bord. Trois anacondas sont dans un enclos, un est énorme, un autre et petit et le dernier de taille intermédiaire (pour un anaconda). Alicia nous demande si nous voulons le prendre sur nous, en gardant bien la main près de sa tête pour éviter toute morsure. Pour Jordan le défi est lancé, Laura passe son tour.
Nous terminons la visite du refuge en compagnie d’Alicia, très contente d’avoir pu nous expliquer son travail. Bien sûr, nous donnerons quelques soles (monnaie péruvienne) afin de soutenir et de donner une petite participation au refuge pour aider les animaux. Cela ne suffit évidemment pas mais un peu d’aide ne fais pas de mal. Nous remercions Alicia et l’encourageons pour cette belle initiative.
# Animals shelter at the gates of the Amazon #
We arrive in Iquitos, northern Peru, on March 14th. We are at the gateway to the Amazon. We know that many animals live in the Amazon rainforest but also, unfortunately, that exotic animal trafficking takes place in the region. We take notice of a refuge, accessible only by boat. We decide to go there the next day. Alicia, the manager of the Serpentario shelter, welcomes us. The refuge is about fourty minutes by boat from Iquitos, at the edge of the water, on stilts. A local takes us there by canoe. Alicia explains, at first, that here all the animals are animals intercepted by the police. The shelter is recognized by the government, which fights against poaching very common in Peru. Animals are collected by the refuge, cared for and fed. Some animals have been in the shelter for years, others only arrive, some in good health, others not. The refuge is not very big, for lack of means.

We will have the right to see some animals closer and feed them, but not all animals for security reasons. We first see woolly monkeys, they are medium sized monkeys, brown, very kind and affectionate. They come to rest on us. We give them a little fruit, in plastic bags for more hygiene. They take them with pleasure and with their hands detach the bag to catch the fruits. We even see them sharing among themselves. We are surprised at their intelligence and their agility. They are numerous. Alicia explains that this is the most important species in the refuge.
We go a little further and discover monkeys, smaller and more fragile, arana monkeys. We can not feed them or take them on us for their protection. This is the same scenario for parrots and toucans. They have beautiful colors. There are only two at the shelter being a rarer species and harder to capture by poachers. We nevertheless take advantage of being able to observe them closely.
Alicia then shows us two turtles living in the river. One of them is injured in the leg but healing. At the shelter, in addition to Alicia, some locals take care of the animals. They have only a little equipment but do with the means of the edge. Three anacondas are in a pen, one is huge, another is small and the last of intermediate size (for an anaconda). Alicia asks us if we want to take it on us, keeping a good hand close to her head to avoid any bite. For Jordan the challenge is launched, Laura passes her turn.
We end the visit of the shelter with Alicia, very happy to have explained her work. Of course, we will give some soles (Peruvian currency) to support and give a small participation in the shelter to help the animals. This is obviously not enough but a little help does not hurt. We thank Alicia and encourage her for this great initiative.
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